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mercredi 5 mai 2010

Sommes-nous réellement libre ou est-ce uniquement une illusion ?


Il arrive souvent le besoin de se ressourcer afin de mieux se comprendre soi-même. Chercher à comprendre les autres, à se comprendre nous-mêmes et même à comprendre comment il a été possible de se rendre jusque là. Parfois il s'avère facile, et d'autres, où la difficulté est d'une complexité fulgurante. Il arrive d'autant plus des moments où tous fardeaux se montrent plus pesant que ce que l'on se croyait capable de porter. Se comprendre est une chose, comprendre les autres en est une autre tout aussi complexe puisque se comprendre soi-même est déjà un action complexe, mais de comprendre la situation relève d'un niveau d'analyse supérieur.

Je suis né en tant que personne ignorante et l'on m'a inculqué différentes valeurs qui font de moi l'être que je suis. Je me distingue des autres par ce que suis et par ce que je pense. Je suis libre de penser, libre de respirer, libre de manger. Libre de ne pas ranger sa chambre ? Déjà là, nous sommes peut-être en train de brimer la liberté de la personne à côté qui voudrait être libre de pouvoir avoir sa maison propre. Il faut donc se demander jusqu'où la liberté personnelle peut se rendre. Il faut se demander si en interdisant quelque chose, on brime la liberté de l'autre. Quelle liberté est la plus forte; la liberté de disposer de ses biens ou bien la liberté d'opinion ? On pourrait se dire que la la dignité de l'autre pourrait être plus importante alors c'est pourquoi il faut lui interdire une chose. Que cette personne ignore les conséquences de l'action alors pour son bien, on lui interdit. Par conséquent, il faut être conscient que nulle opinion est absolue. Il est possible de croire que l'autre soit ignorante, mais en est-il réellement ainsi ? Serait-ce le refoulement du passé qui tente de revenir et se projeter sur la personne en question ? Il faudrait se demander si la personne mérite de se faire octroyer un action pour subir les conséquences du passé.

Il en revient à connaître les personnes qui nous entoure. Est-il possible de vouloir le bien de l'autre sans le connaître ? Connaissons-nous l'autre, alors qu'il est tant difficile de se connaître soi-même ? Il faut tout d'abord apprendre à vivre avec son passé et l'assumer. Une fois cela, il est possible de se demander si la liberté de l'autre est plus importante que notre propre liberté. Pour interdire quelque chose, il faut pouvoir renverser l'action et se demander si on aimerait subir cette action à son tour. Aimerions-nous, à notre tour, se faire répondre "non" ? Il est facile d'avoir les bout de la corde, mais sache qu'il faut savoir bien les tirer. Se questionner sur son jugement ne se limite pas à son bonheur personnel mais au bonheur collectif. Son propre bonheur et le bonheur d'autrui. En interdisant quelqu'un d'aller quelque part, on se sécurise, on est content d'avoir gagné notre cause. Pour la personne touchée, cette dernière est frustrée et se renferme dans elle-même. Il serait possible de penser que cette action implique uniquement ces deux personnes alors que l'action touche une vaste quantité de personnes. On peut tout de suite se demander l'impact sur celle qui devait recevoir à son domicile la principale personne touchée par cette action. Elle va être déçue. Ainsi, cette action d'interdire devient immoral puisqu'elle brime le plus de bonheur. Elle devient donc égoïste. Est-ce qu'un chien avec une laisse est considéré comme libre ou bien possède-t-il une liberté restreinte ? Il en est ainsi de plusieurs êtres humains dont leur liberté n'est pas totale.


Mais qu'arrive-t-il lorsque l'on vient briser tous les liens qui avaient été construis ? Autant dans un sens que dans l'autre, la crédibilité de l'action devient anéanti. On remet en question sa propre identité, l'identité des personnes que l'on croyait connaître et l'action en question.
Où devient la liberté dans tout ça ? Sommes-nous libres d'agir ou bien devons-nous subir les fardeaux des autres ?



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