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dimanche 16 août 2009

Quand le porc est le modèle de l'homme

Nous avons souvent entendu parler que le coeur du porc serait semblable à celui de l'homme. L'est-il vraiment ? Selon de multiples études, le porc est l'animal ayant la physiologie digestive la plus proche de l'humain. Plusieurs meurent par manque de coeur suite à l'attente d'une transplantation de coeur. Pour ainsi dire, la xénotransplantation (greffe entre espèces), serait un moyen de sauver notre espèce...Partant uniquement du coeur du porc, nous pouvons même se confondre entre ce dernier et un coeur humain. De plus, après des études sur la condition physique des porcs, il a été déterminé qu'un porc pouvait courrir aussi vite qu'un sprinteur en ayant des fréquences cardiaques similaires. Ainsi, le coeur serait parfaitement adapté pour le corps humain. La question de l'éthique reste un problème. Est-il éthiquement correct de transplanter un organe d'un autre animal à l'être humain ?




D'autres part, le porc n'a pas uniquement le coeur de semblable à l'humain mais pratiquement tout; partant de la cage thoracique jusqu'aux organes tels que le coeur, les poumons, les reins, le foie, et le cerveau. Cette même étude a démontré que le cerveau du porc, d'autant plus développé que l'on pourrait prétendre, ressemble infiniment à celui de l'homme. Par de simples et anodines différences, ces deux cerveaux peuvent être comparés similairement. Le développement du porc et celui de l'homme serait ainsi semblable. Le porc est-il capable de penser, de rêver ? L'homme serait-il le même avec le cerveau porcin ? Cette étude démontre que le développement du cerveau peut être influencé par la nourriture reçu à l'âge natal. Entre deux porcs, l'un sevré après trois semaines et l'autre sevré après 12 semaines (l'âge normal), une différence majeure se fait ressentir. Tout d'abord, le porc sevré à trois semaines a démontré des tendances agressives. De plus, ce même porc a démontré des symptômes de stress élevé. Les deux porcs ont été introduit dans un bassin d'eau où ils devaient nager afin de trouver une plate-forme. Celui sevré à 12 semaines a nagé avec soin et a fini pour trouver la plate-forme alors que l'autre a paniqué. Dix minutes plus tard, ils ont été réintroduit chacun à son tour, où lui de 12 semaines s'est dirigé directement vers la plate-forme alors que l'autre a une autre fois paniqué.
Ainsi, nous voyons que l'influence du sevrage a eu une répercussion créant un stress chez le porc sevré très jeune, créant un post-stress, d'où l'importance des premières années dès la naissance...



Est-il possible de comparer le comportement porcin à celui de l'homme ? L'influence de notre entourage, de notre nourriture, du moment de chaque repas, des repas eux-mêmes, de l'heure du couché, et autres, détermineraient-ils notre personnalité plus tard ?
L'expression "se faire du sang de cochon" représente peut-être notre inquiétude face au fait que le porc est le modèle de l'homme...


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