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samedi 30 avril 2011

Fierté vs jalousie


La fierté de l'homme est une chose qui mène à poser des actions. Sans fierté, personne n'accomplirait rien puisque personne ne serait fier de faire quelque chose. Mais d'où provient cette fierté ? Est-ce un courage refoulé ou est-ce réellement un sentiment propre à chacun ? Si je sauve la vie d'une personne, va-t-on être fier de moi ? Certainement. Par conséquent, différentes actions n'ont pas tous le même dénouement. Si je tue une personne dans la mesure de sauver des innocents, est-ce la même fierté ?

Le dilemme suivant vient appuyer le point de vue: Il y a un train qui va tout droit sur 5 personnes attachées sur le rail. La situation A permet de changer la direction du train à l'intersection, mais sur ce chemin, il y a 2 personne attachées. La situation B, permet de pousser une personne qui a commis un crime devant le rail et le train serait automatiquement arrêté. Laquelle des décisions prendre ? Prendre l'action de choisir de tuer uniquement 2 innocentes personnes plutôt que 5 ou bien de prendre la décision de tuer un criminel pour sauver 7 vies innocentes ? Est-ce que prendre la décision de ne rien faire serait la meilleure solution puisque vous ne faites rien et que le sort était ainsi ?

La question revient à se demander est-ce qu'on doit être fier dans cette situation de sauver une ou plusieurs vies? Quel acte dans ce cas-ci est un acte de bravoure ?
Prenons un autre exemple, si une personne réussis un examen mais en trichant, doit-elle être fier de l'avoir réussis ? Si une personne vole de l'argent à un riche pour en donner à un pauvre qui mourrait de faim, doit-elle être fier d'avoir aidée une personne qui en avait besoin ?

Mais lorsqu'il est question de fierté, de réelle fierté, cela n'est pas joyeux pour tous. La fierté amène toujours un côté plus sombre; la jalousie. Réussir un examen difficile, avoir une bonne note, avoir sa propre famille, faire un exploit en sport, aller aux Jeux Olympique, ou quelque soit la source de fierté, cela amène toujours de la jalousie. Qui n'a jamais rêvé de gagner à la loterie ? Pourtant, qui n'a jamais été déçu de savoir qu'il n'a pas gagné ? Tout le monde est jaloux quelque part de la personne qui a gagné, et ce, c'est dans n'importe quel domaine.

Lorsque tu réussis quelque chose que très peu de gens réussissent, c'est là que tu réalises que la jalousie t'entoure. Les gens sont-ils réellement heureux pour toi... c'est une question qui est difficile à répondre. Certains seront sarcastiques dans leur joie, d'autres le sont réellement. C'est dans les moments où tu vois que l'être humain est conçu pour être jaloux de ce qu'il n'a pas, ou réussis pas, que l'on commence à être déçu de la race humaine et de sa réaction.

Doit-on être fier d'une action ou doit-on cacher sa fierté pour ne pas qu'on vous jalouse et vous nuise ?

mercredi 27 avril 2011

De retour sous peu

Malheureusement, par manque de temps, je serai de retour avec des nouveaux écrits sous peu. Un texte est en cours de production et sera mis bientôt dessus.

Soyez patient.

dimanche 17 avril 2011

Qu'est-ce que le rêve de l'être humain ?

===Je tiens à rappeler que le texte qui suit est sous la protection des droits d'auteurs.===

«Le rêve ne pense ni ne calcule ; d'une manière générale il ne juge pas : il se contente de transformer» - Sigmund Freud

D

écouvrir est une nécessité; vivre n’en ait pas une. Nous sommes amenés à chercher dans le monde de la fiction ce que nous sommes obligés de refuser dans la vie réelle. Freud dit : « Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent : on n'est pas capable non plus de les chasser ». Ces pensées surviennent de l’inconscience où la connaissance et son sens échappe complètement à la conscience réfléchie. Cette inconscience est tout ce qui peut échapper à la conscience quand l’on cherche à le saisir et à y appliquer son attention. Tant et aussi longtemps que l’inconscient existera, ces pensées auront toujours place à s’étendent puisque «l’inconscient s’exprime à l’infinitif» -Sigmund Freud. Ces pensées se retrouvent dans ce que l’on appelle : les rêves.

Le rêve a toujours exercé une fascination chez l’être humain à cause de deux liens qu’il crée : un rapport avec le réel et le rapport avec la conscience, par contre, il reste toujours de nombreux mystères à son sujet. " L'interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique ", écrit Freud dans La Science des Rêves. Pourtant, qu’est-ce que le rêve de l’être humain? Est-ce uniquement les êtres humains qui rêvent? D’où proviennent-ils? Là est le grand mystère que Freud tente d’expliquer et qui reste toujours aussi fascinant et énigmatique.

Nous voulons savoir si le rêve est susceptible d’interprétation et si le contenu du rêve présente un certain «sens». Il y a plusieurs tendances voulant expliquer ce qu’est le rêve : la première étant que le rêve provient d’une origine surnaturelle, la deuxième serait que le rêve provient des excitations psychiques, la troisième serait que c’est un phénomène provoqué par les excitations corporelles et sensorielles, et le quatrième, est selon le sentiment populaire, que le rêve a un sens où renferme une prédiction. La plus juste conception du rêve ne provient pas de chez le médecin mais chez ceux où le rêve restent un mystère. L’angoisse, l’obsession sont étrangères à une conscience normale, c’est ainsi la même chose pour le rêve avec sa conscience à l’état de veille. L’origine du rêve plonge dans l’inconscient. Freud fait la description de l’inconscient dans son écrit Notre attitude à l’égard de la mort : «Ce que nous appelons notre « inconscient », c'est-à-dire les couches les plus profondes de notre âme, celles qui se composent d'instincts, ne connaît, en général, rien de négatif et ignore la négation.» Il est important de ne pas confondre l’inconscient du subconscient qui sont des concepts totalement différents. L’inconscient est ce qui échappe complètement à la conscience réfléchie même quand le sujet cherche à le saisir et à y appliquer son attention. Tandis que le subconscient est ce qui échappe à la conscience actuelle mais est susceptible de devenir conscient si l'esprit y applique son attention.

Le rêve exprime un souhait, un désir inconscient dont il assure immédiatement la réalisation. Freud décrit le rêve comme étant «des représentations de désirs refoulés dans l’inconscient par le Surmoi». Il dit de plus qu’il est possible de concevoir le rêve comme un substitut de tout le contenu sentimental et intellectuel des associations d’idées. Le rêve oppose deux types de contenus : le contenu manifeste, étant ce qu’on se souvient au réveil, et le contenu latent, les désirs inconscients non apparents.

Le travail du rêve est le processus de transformation du rêve latent en rêve manifeste et le travail d’analyse est le processus inverse. Le travail du rêve est celui qui explique le mieux ce qu’est l’inconscient et le matériel psychique. Suite au travail du rêve, il existe trois catégories de rêvent qui sont créées : les rêvent clairs et raisonnables où ils semblent venir du monde conscient, les rêves uniquement raisonnables, et les rêves incohérents où rien n’est précis et c’est pourquoi c’est la forme la plus fréquente. Les rêves clairs et raisonnables nous intéressent peu puisqu’ils ne frappent pas l’imagination.

Le travail du rêve consiste à faire une association entre le contenu du rêve et l’idée latente. La plus grande parti du travail du rêve est de faire des associations habiles mais qui semblent parfois très poussées. On explique le travail du rêve avec la condensation et le déplacement, qui sont les deux plus grands travails du rêve. La condensation s’explique par le fait que plusieurs pulsions, différentes représentations d’une chose, peuvent être condensées dans une seule représentation. Les idées latentes sont toujours plus nombreuses que les idées du contenu manifeste, c’est ainsi pourquoi le rêve les condense en une seule représentation. Le déplacement, pour sa part, est le déplacement des pulsions, des valeurs. Ce qui, dans le rêve, semble insignifiant peut avoir une répercussion intense dans le monde conscient et vice versa. Comme Freud a dit :«Le rêve ne pense ni ne calcule ; d'une manière générale il ne juge pas : il se contente de transformer» De plus, il existe aussi la symbolisation qui consiste à remplacer les objets, personnes et situations par d’autres éléments.

Toutes les fois que le rêve manifeste semble troublé, incompréhensible, incomplet, alors il faut penser que c’est l’intervention de la censure du rêve. À chaque fois qu’on se retrouve en présence d’un élément faible, douteux, alors que d’autres ont laissé des images nets, ainsi on doit admettre que le rêve a subi l’action de la censure. La censure, par contre, se manifeste rarement d’une façon si ouverte. Elle s’exerce plus souvent en utilisant des moyens pour diminuer la force des éléments, des moyens pour résumé ce qu’il veut dire et ainsi que des allusions à la pensée véritable. La censure est la principale cause du déplacement du rêve. Il existe deux moyens de censure couramment utilisés par la censure du rêve : la pensée réprimée, consistant à ne pas dire une pensée, et le refoulement, consistant à un processus qui vise à mettre à l’écart les pulsions qui ne peuvent être acceptées par la conscience.

En effet, un rêve est une production involontaire d'actions, de désirs qui se déplacent sous une forme qui ne dérange pas, souvent pendant le sommeil. Un rêve est une manière de vivre des actions, ou bien de revivre une action (souvent arrivée dans la journée même). Par exemple, lorsqu'on écoute un film d'horreur quand on est petit, souvent il arrive que nous fassions des cauchemars. La raison ? Un léger traumatisme au niveau du subconscient qui fait qu'on rêve au film et qu'on en fait un cauchemar. Le cœur se met à battre, les pupilles se dilatent, les glandes sudoripares excrètent davantage et souvent on se réveille suite à cela.

Le rêve est décrit souvent comme arrivant lorsque nous avons les yeux fermés et que nous dormons. Les rêves est une conception unique de notre cerveau en lien avec ce que nous vivons. Il y a même des manières d'analyser les rêves et tenter de comprendre une personne. Le rêve est une expérience sensible ne passant par les organes des sens. Dans le rêve, il y a aussi les mêmes actions que dans la vie éveillée. Il y a aussi de la rationalité (un ordre de la raison), de l'irrationalité, des couleurs, des sens, les mêmes humains. Les rêves sont donc une suite successive d'images.

Se poser la question de la nature des rêves revient à se poser la question de la nature de la conscience éveillée. Rien ne nous garanti que le rêve que nous vivons est bel et bien un rêve. Lors du réveille, il serait possible que nous nous soyons toujours en train de rêver. Ne serait-ce pas possible de rêver qu'on est en train de se réveillé dans notre lit ? Alors, la vie éveillé pourrait, lui aussi, être un rêve. Ainsi, se questionner sur la nature des rêves reste un phénomène complexe.

Bibliographie :

· Le rêve et son interprétation – Sigmund Freud :

Né en 1856 à Freiberg, Sigmund Freud est le fondateur de la psychanalyse et est considéré comme une personne influente du XXe siècle. Il décèdera le 23 septembre 1939 à Londres. Dans sa famille, il bénéficie d’une situation privilégiée. Il est l’aîné, les gens sont fiers de lui. Freud étudie dans des écoles privées. À dix-sept ans, il obtient avec mention un examen de sortie équivalent du baccalauréat. À douze ans, Freud voulait devenir ministre; adolescent, il voulait devenir avocat; à dix-sept ans, il renonce à vouloir gouverner l’homme et décide de se diriger vers la biologie. Il surnom lui est attribué : «jeune chercheur prometteur». À vingt-six ans, il n’avait aucun désir de pratiquer la médecine et se trouvait engagé dans une impasse. Freud devient un accro dangereux d’une drogue quelques années avant la publication de son premier rapport d’un style lyrique à propos de la cocaïne en 1884.

Le jeune neurologue étudie l’explication de l’hystérie et de ces profondeurs, un nouveau problème se présente à lui : l’inconscient. Pendant cinquante ans il a suivi le sentier de la lutte à la recherche de la vérité. Freud devient le père de la psychanalyse telle qu’on la connait aujourd’hui. Outre la psychanalyse, il aura une influence sur l’épistémologie, l’ethnologie, le marxisme, les sciences politiques, la philosophie, et même sur l’art. Freud a très tôt le projet de constituer une psychologie scientifique à partir de trois principes de fonctionnements psychiques. Il poursuit cet objectif jusqu’à la fin de sa vie.Freud a ainsi eu une grande influence dans son temps.

Sigmund Freud est l’auteur du livre «Le rêve et son interprétation» (1901). Dans ce texte, Freud tente de savoir ce qu’est le rêve et ce que l’inconscient a à nous montrer : 1)«On veut savoir en outre si le rêve est susceptible d’interprétation et si le contenu du rêve, comme tout autre produit psychique au quel nous serions tentés de l’assimiler, présente un « sens » ». Grâce à l’analyse que Freud fait avec sa psychanalyse, il réussit à trouver un sens à tous rêves : 2)«Le rêve était incohérent, inintelligible et dépourvu de tout élément affectif. Dans les idées que je développe à son arrière-plan on sent au contraire une affectivité intense et bien motivée; ces idées s’enchaînent avec une logique parfaite, et, dans ces associations, les images qui ont le plus d’importance se reproduisent plus fréquemment que les autres.» Avec cette analyse de rêve, ainsi qu’à l’association de plusieurs analyses du psychique, il arrive à déterminer ce qu’est un rêve dans son œuvre : 3)«Je puis dès maintenant concevoir le rêve comme un substitut de tout le contenu sentimental et intellectuel des associations d’idées auxquelles l’analyse m’a fait parvenir. Je ne sais pas encore par quel processus ces idées ont donné naissance au rêve, mais je puis affirmer déjà que c’est une erreur de ne voir dans celui-ci qu’un phénomène matériel sans importance pour la psychologie et qui n’a d’autre cause que l’activité persistance de quelques groupes de cellules pendant le sommeil.» Freud réussis toujours à trouver, dans le psychique, le lien, le rapport créant ainsi le rêve : 4)«Entre le caractère confus et incompréhensible du rêve et la résistance que l’on éprouve à en développer la pensée latente, il existe un rapport secret et nécessaire. Nous cherchons à savoir de quelle nature est ce rapport, mais auparavant, il est désirable que nous tournions notre attention vers les rêves plus simples de la première catégorie, ceux où le contenu manifeste et le contenu latent se confondent de telle sorte que le travail du rêve y semble nul.» Freud fait de plus une analyse entre le rêve de l’enfant et celui de l’adulte pour faire une comparaison : 5)«Ces différents exemples nous révèlent un second caractère du rêve enfantin; il est en relation directe avec la vie quotidienne. Les souhaits que l’on y voit réalisés, l’enfant les a formulés pendant le jour, le plus souvent la veille, avec une vivacité toute particulière; et d’autre part, jamais il ne rêve des choses qui semblent insignifiantes ou indifférentes à un esprit enfantin. Chez l’adulte aussi, on rencontre de nombreux exemples de ces rêves du type infantile mais ils sont très brefs. […] Le désir ainsi momentanément écarté, elles peuvent continuer à dormir. Ces rêves, que l’on pourrait appeler rêves de confort, ne sont pas rares, et se produisent souvent un peu avant le réveil.» De plus, Freud dans ce texte explique comment il a créé la psychanalyse avec ses interprétations de rêves : 6)«Je puis former une figure unique de traits empruntés à plusieurs; je puis voir en rêve une physionomie bien connue et lui donner le nom de quelqu’un d’autre, ou bien l’identifier complètement mais la placer dans une situation où, en réalité, c’est une autre personne qui se trouve.» Ainsi donc, dans ce texte Freud explique comment, grâce à la psychanalyse, il interprète le rêve.

Ce livre «Le rêve et son interprétation» est très pratique et utilisé afin d’écrire des analyses sur le rêve. Son texte aura servi au traitement de la problématique «Qu’est-ce que le rêve de l’être humain?» que nous sommes en train d’analyser. Ce texte de Freud aura été d’une grande utilité afin de définir ce qu’est le rêve, d’où il provient, ainsi que la psychanalyse. D’autre part, Freud décrit la manière dont les rêves fonctionnent et le travail employé par ces derniers. Il explique le phénomène de la condensation ainsi que du déplacement. De plus, il a servi à découvrir les différents types de rêves et leur provenance ainsi que les messages que l’inconscient voulant faire circuler. Freud, dans ce texte, donne sa propre définition sur le rêve, qui a été citée ci-haut.

· Introduction à la psychanalyse – Sigmund Freud :

Du même auteur que «Le rêve et son interprétation», Freud a écrit en 1921 «Introduction à la psychanalyse».

Freud explique, dans ce texte, d’où à commencer la psychanalyse et comment : 1)«On découvrit un jour que les symptômes morbides de certains nerveux ont un sens. Ce fut là le point de départ du traitement psychanalytique. Au cours de ce traitement, on constata que les malades alléguaient des rêves en guise de symptômes. On supposa alors que ces rêves devaient également avoir un sens.» Il explique, dans son texte, que le rêve est un phénomène qui ne doit pas être pris à la légère : 2)«Enfin, il n’est pas permis de dire d’une façon générale que le rêve est un phénomène sans importance. Chacun sait par sa propre expérience que la disposition psychique dans laquelle on se réveille à la suite d’un rêve peut se maintenir pendant une journée entière. Les médecins connaissent des cas où une maladie psychique a débuté par un rêve et où le malade a gardé une idée fixe ayant sa source dans ce rêve.» Le psychanalyste nous propose une redéfinition de terminologies employées pour le rêve : 3)«Je vous propose maintenant d’opérer une modification de notre terminologie, dans le seul but de donner à nos mouvements un peu plus de liberté. Au lieu de dire : caché, inaccessible, inauthentique, nous dirons désormais, pour donner la description exacte : inaccessible à la conscience du rêveur ou inconscient. Comme dans le cas d’un mot oublié ou de la tendance perturbatrice qui provoque un acte manqué, il ne s’agit là que de choses momentanément inconscientes.» De plus, Sigmund parle de se qui fait qu’un rêve est incompréhensible : 4)«Nous avons trouvé que la déformation qui nous empêche de comprendre le rêve est l’effet d’une censure exerçant son activité contre les désirs inacceptables, inconscients. Mais nous n’avons naturellement pas affirmé que la censure soit le seul facteur produisant la déformation, et l’étude plus approfondie du rêve nous permet en effet de constater que d’autres facteurs prennent part, à côté de la censure, à la production de ce phénomène.» Comme dans son texte «Le rêve et son interprétation», Freud décrit le travail du rêve : 5)«Le premier effet du travail d’élaboration d’un rêve consiste dans la condensation de ce dernier. Nous voulons dire par là que le contenu du rêve manifeste est plus petit que celui du rêve latent, qu’il représente par conséquent une sorte de traduction abrégée de celui-ci. La condensation peut parfois faire défaut, mais elle existe d’une façon générale et est souvent considérable. On n’observe jamais le contraire, c’est-à-dire qu’il n’arrive jamais que le rêve manifeste soit plus étendu que le rêve latent et ait un contenu plus riche. La condensation s’effectue par un des trois procédés suivants : 1º certains éléments latents sont tout simplement éliminés ; 2º le rêve manifeste ne reçoit que des fragments de certains ensembles du rêve latent ; 3º des éléments latents ayant des traits communs se trouvent fondus ensemble dans le rêve manifeste.»

6)«Un autre effet du travail d’élaboration consiste dans le déplacement. Celui-ci nous est heureusement déjà connu ; nous savons notamment qu’il est entièrement l’œuvre de la censure des rêves. Le déplacement s’exprime de deux manières : en premier lieu, un élément latent est remplacé, non par un de ses propres éléments constitutifs, mais par quelque chose de plus éloigné, donc par une allusion ; en deuxième lieu, l’accent psychique est transféré d’un élément important sur un autre, peu important, de sorte que le rêve reçoit un autre centre et apparaît étrange.» Finalement, Freud parle de la signification qu’un rêve peut avoir malgré l’absurdité présente : 7)«En poursuivant notre confrontation entre les idées des rêves et les rêves manifestes qui les remplacent, nous apprenons une foule de choses auxquelles nous ne nous attendions pas ; c’est ainsi que nous apprenons par exemple que l’absurdité même des rêves a sa signification particulière.»

Ce texte parle aussi de la psychanalyse mais en plus profond. Il a été aussi utile dans l’élaboration de ce travail. Comme pour l’autre texte de Freud cité ci-haut, il parle aussi du travail du rêve. Il décrit le concept de condensation et de déplacement qui a été utilisé dans ce travail-ci. De plus, ce texte parle de la censure qui n’était pas question dans le premier texte de Freud. La censure est un autre sujet discuté dans ce texte. Il explique comment la censure s’exprime dans le rêve et son travail. De plus, dans ce texte, Freud explique les symboles du rêve et leurs significations ce qui permet à la psychanalyse d’analyser les rêves.

· L’événement et l’inconscient – Jean Imbeault :

Le livre «L’événement et l’inconscient» de Jean Imbeault est une transcription de trente-six conférences prononcées dans le cadre d’un séminaire sur la première théorie freudienne sur l’origine des névroses. Ce texte semble être la poursuite du travail de Freud sur la névrose. Jean Imbeault ayant lu tous les textes de Freud et ayant fait de rigoureuse étude se voit ainsi tenter de continuer ce que Freud avait commencé en continuant ses thèses. Il critique et appuie les thèses de Freud dans ses écrits. Il parle de la pensée psychanalytique inventée par Freud et fait un double travail de reprise. Par sa réflexion, Jean Imbeault nous amène à remettre en question le monde psychique et les textes freudiens.

Jean Imbeault dans ce texte exprime l’inconscient à travers la psychanalyse :1)«L’inconscient est le psychique même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que notre perception sur le monde extérieur.» Jean décrit le souvenir et la mémoire afin d’exprimer comment l’inconscient fonctionne. 2) Qu’est-ce donc que le souvenir dans son sens psychanalytique? Il faut, pour répondre, revenir aux définitions de la mémoire et du souvenir telles qu’elles sont toutes deux établies dans l’Esquisse d’une psychologie scientifique. 1)La mémoire est un processus plus général que le souvenir[…] 2)La définition du souvenir sera toujours un peu moins abstraite que celle de la mémoire.» Dans ces trois citations suivantes, Jean Imbeault explique et reprend un commentaire que Freud a dit afin d’expliquer les pulsions : 3)«La notion de différence étant inhérente au concept de pulsion, il nous sera plus facile de l’illustrer en nous rapportant à un commentaire de Freud dans «Au-delà du principe de plaisir» : La pulsion refoulée ne cesse jamais de tendre vers sa satisfaction complète qui consisterait en la répétition d’une expérience de satisfaction primaire[…]la différence entre le plaisir de satisfaction exigé et celui qui est obtenu est à l’origine de ce facteur qui nous pousse…»

4)«La pulsion est le trajet entre une source et un but dont le destin est de converger sans jamais se confondre. C’est ainsi qu’elle fonde une histoire et un parcours qui se déploient entre les pôles inconciliables de la satisfaction obtenue et de la satisfaction recherchée.»

5)«Nous commenterons simplement cette définition qu’on trouve dans les Trois essais, écrit par Freud : l’objet est ce en quoi ou par quoi la pulsion peut atteindre son but. L’énoncé, à première vue, est d’allure tautologique; mais on reconnaît sa difficulté dès lors qu’on réfléchit aux caractéristiques de la pulsion : 1) La pulsion est un concept, représenté comme un trajet depuis une source jusqu’à un but qui convergent sans se confondre. 2) La pulsion participe du caractère fragmentaire de la sexualité. 3) La pulsion est un fait d’inscription.»

Dans celle-ci, Jean parle de l’objet de la pulsion : 6)«À la vérité, l’objet de la pulsion est extrêmement difficile à figurer du fait qu’il n’est justement pas compatible avec l’ordre du moi. Il n’est repérable, ne surgit, qu’en regard de la scène inconsciente. Ce n’est pas qu’il soit sans substance, mais de le dénommer dans sa substance n’illustre pas en quoi il est spécifiquement objet de la pulsion.

Dans ce livre, il est plus question de la névrose et des pulsions. Jean Imbeault reprend les écrits de Freud comme entre autre Trois essais sur la théorie de la sexualité et Les théories sexuelles infantiles. Ce texte a servi grandement plus à la réalisation de ce présent travail en expliquant comment l’inconscient fonctionne en parlant des pulsions entre autre. Il y avait plusieurs définitions sur l’inconscient qui ont été utilisées et qui ont permis une meilleure compréhension du sujet.

Définition des concepts :

Voici donc les concepts clés afin de définir et de répondre à la problématique : «Qu’est-ce que le rêve de l’être humain ?»

-Conscience :

1. Perception, connaissance plus ou moins claire que chacun peut avoir de son existence et de celle du monde extérieur.

2. Sentiment intérieur qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes ; sens du bien et du mal.

Sens 1 : fait de percevoir ce qu'on est soi-même et ce qui se passe autour de soi.

Sens 2 : conscience morale. Propriété qu'aurait l'esprit humain de porter des jugements normatifs immédiats sur les actions (c'est bien, c'est mal). C'est en ce sens qu'on parle de la voix de la conscience.

-Inconscient :

1. Qui a perdu connaissance, évanoui.

2. Qui ne se rend pas compte de ses actes, insouciant.

Sens 1 : Ce qui échappe complètement à la conscience réfléchie même quand le sujet cherche à le saisir et à y appliquer son attention. Ne pas confondre avec subconscient.

-Subconscient : Ce qui échappe à la conscience actuelle mais est susceptible de devenir conscient si

l'esprit y applique son attention.

-Pulsions :

1. Force à la limite du psychique et de l'organique, qui pousse le sujet à accomplir une action visant à réduire une tension.

2. La pulsion est un processus dynamique consistant en une poussée qui a sa source dans une excitation corporelle localisée.

-Rêve :

Ce travail consituait à définir le rêve. Mais, pour résumer le tout, nous pouvons dire que c’est la production psychique survenant pendant le sommeil, et pouvant être partiellement mémorisée.



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