Site sous la protection des droits d'auteur

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compteur live

dimanche 25 septembre 2011

Résultat du premier sondage

Voici les résultats du premier sondage s'étant terminé le 2 septembre 2011, soit 365 jours après son ouverture:

C'est ma première fois et j'ai apprécié(e) ma visite, je vais y revenir

42 (34%)
C'est ma première fois et j'ai apprécié(e)

25 (20%)
C'est ma première fois et je n'ai pas apprécié(e)

16 (13%)
Je suis venu(e) à quelques reprises et j'aime bien

19 (15%)
Je suis venu(e) à quelques reprises mais c'est pas souvent mis à jour
3 (2%)

Je viens souvent et j'adore !


17 (13%)


Résultats concluants. Le site est fréquenté majoritairement par des gens visitant le site pour la première fois et qui ont, pour la plupart, apprécié leur visite. Cependant, certaines personnes trouvent que le site n'est pas souvent mis à jour alors j'essayerai de faire du mieux possible pour le rendre le plus vivant possible. Il y a tout de même 13% des gens qui viennent souvent et qui aiment bien me lire. C'est quand même gratifiant.

Sondage

Bonjour,
J'aimerais avoir vos commentaires à propos de mon site web.
C'est anonymes alors prenez le temps de le remplir, ça prends 2 minutes !


https://spreadsheets.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dDFXcWdzWjlBb2FWWU03WEtxUDhVZXc6MQ


vendredi 9 septembre 2011

Nouveau projet

Je suis actuellement dans un nouveau projet que j'aime beaucoup, l'écriture d'un nouveau livre.
Un projet qui prend beaucoup de mon temps libre.

À bientôt !

samedi 30 avril 2011

Fierté vs jalousie


La fierté de l'homme est une chose qui mène à poser des actions. Sans fierté, personne n'accomplirait rien puisque personne ne serait fier de faire quelque chose. Mais d'où provient cette fierté ? Est-ce un courage refoulé ou est-ce réellement un sentiment propre à chacun ? Si je sauve la vie d'une personne, va-t-on être fier de moi ? Certainement. Par conséquent, différentes actions n'ont pas tous le même dénouement. Si je tue une personne dans la mesure de sauver des innocents, est-ce la même fierté ?

Le dilemme suivant vient appuyer le point de vue: Il y a un train qui va tout droit sur 5 personnes attachées sur le rail. La situation A permet de changer la direction du train à l'intersection, mais sur ce chemin, il y a 2 personne attachées. La situation B, permet de pousser une personne qui a commis un crime devant le rail et le train serait automatiquement arrêté. Laquelle des décisions prendre ? Prendre l'action de choisir de tuer uniquement 2 innocentes personnes plutôt que 5 ou bien de prendre la décision de tuer un criminel pour sauver 7 vies innocentes ? Est-ce que prendre la décision de ne rien faire serait la meilleure solution puisque vous ne faites rien et que le sort était ainsi ?

La question revient à se demander est-ce qu'on doit être fier dans cette situation de sauver une ou plusieurs vies? Quel acte dans ce cas-ci est un acte de bravoure ?
Prenons un autre exemple, si une personne réussis un examen mais en trichant, doit-elle être fier de l'avoir réussis ? Si une personne vole de l'argent à un riche pour en donner à un pauvre qui mourrait de faim, doit-elle être fier d'avoir aidée une personne qui en avait besoin ?

Mais lorsqu'il est question de fierté, de réelle fierté, cela n'est pas joyeux pour tous. La fierté amène toujours un côté plus sombre; la jalousie. Réussir un examen difficile, avoir une bonne note, avoir sa propre famille, faire un exploit en sport, aller aux Jeux Olympique, ou quelque soit la source de fierté, cela amène toujours de la jalousie. Qui n'a jamais rêvé de gagner à la loterie ? Pourtant, qui n'a jamais été déçu de savoir qu'il n'a pas gagné ? Tout le monde est jaloux quelque part de la personne qui a gagné, et ce, c'est dans n'importe quel domaine.

Lorsque tu réussis quelque chose que très peu de gens réussissent, c'est là que tu réalises que la jalousie t'entoure. Les gens sont-ils réellement heureux pour toi... c'est une question qui est difficile à répondre. Certains seront sarcastiques dans leur joie, d'autres le sont réellement. C'est dans les moments où tu vois que l'être humain est conçu pour être jaloux de ce qu'il n'a pas, ou réussis pas, que l'on commence à être déçu de la race humaine et de sa réaction.

Doit-on être fier d'une action ou doit-on cacher sa fierté pour ne pas qu'on vous jalouse et vous nuise ?

mercredi 27 avril 2011

De retour sous peu

Malheureusement, par manque de temps, je serai de retour avec des nouveaux écrits sous peu. Un texte est en cours de production et sera mis bientôt dessus.

Soyez patient.

dimanche 17 avril 2011

Qu'est-ce que le rêve de l'être humain ?

===Je tiens à rappeler que le texte qui suit est sous la protection des droits d'auteurs.===

«Le rêve ne pense ni ne calcule ; d'une manière générale il ne juge pas : il se contente de transformer» - Sigmund Freud

D

écouvrir est une nécessité; vivre n’en ait pas une. Nous sommes amenés à chercher dans le monde de la fiction ce que nous sommes obligés de refuser dans la vie réelle. Freud dit : « Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent : on n'est pas capable non plus de les chasser ». Ces pensées surviennent de l’inconscience où la connaissance et son sens échappe complètement à la conscience réfléchie. Cette inconscience est tout ce qui peut échapper à la conscience quand l’on cherche à le saisir et à y appliquer son attention. Tant et aussi longtemps que l’inconscient existera, ces pensées auront toujours place à s’étendent puisque «l’inconscient s’exprime à l’infinitif» -Sigmund Freud. Ces pensées se retrouvent dans ce que l’on appelle : les rêves.

Le rêve a toujours exercé une fascination chez l’être humain à cause de deux liens qu’il crée : un rapport avec le réel et le rapport avec la conscience, par contre, il reste toujours de nombreux mystères à son sujet. " L'interprétation des rêves est la voie royale qui mène à la connaissance de l'inconscient dans la vie psychique ", écrit Freud dans La Science des Rêves. Pourtant, qu’est-ce que le rêve de l’être humain? Est-ce uniquement les êtres humains qui rêvent? D’où proviennent-ils? Là est le grand mystère que Freud tente d’expliquer et qui reste toujours aussi fascinant et énigmatique.

Nous voulons savoir si le rêve est susceptible d’interprétation et si le contenu du rêve présente un certain «sens». Il y a plusieurs tendances voulant expliquer ce qu’est le rêve : la première étant que le rêve provient d’une origine surnaturelle, la deuxième serait que le rêve provient des excitations psychiques, la troisième serait que c’est un phénomène provoqué par les excitations corporelles et sensorielles, et le quatrième, est selon le sentiment populaire, que le rêve a un sens où renferme une prédiction. La plus juste conception du rêve ne provient pas de chez le médecin mais chez ceux où le rêve restent un mystère. L’angoisse, l’obsession sont étrangères à une conscience normale, c’est ainsi la même chose pour le rêve avec sa conscience à l’état de veille. L’origine du rêve plonge dans l’inconscient. Freud fait la description de l’inconscient dans son écrit Notre attitude à l’égard de la mort : «Ce que nous appelons notre « inconscient », c'est-à-dire les couches les plus profondes de notre âme, celles qui se composent d'instincts, ne connaît, en général, rien de négatif et ignore la négation.» Il est important de ne pas confondre l’inconscient du subconscient qui sont des concepts totalement différents. L’inconscient est ce qui échappe complètement à la conscience réfléchie même quand le sujet cherche à le saisir et à y appliquer son attention. Tandis que le subconscient est ce qui échappe à la conscience actuelle mais est susceptible de devenir conscient si l'esprit y applique son attention.

Le rêve exprime un souhait, un désir inconscient dont il assure immédiatement la réalisation. Freud décrit le rêve comme étant «des représentations de désirs refoulés dans l’inconscient par le Surmoi». Il dit de plus qu’il est possible de concevoir le rêve comme un substitut de tout le contenu sentimental et intellectuel des associations d’idées. Le rêve oppose deux types de contenus : le contenu manifeste, étant ce qu’on se souvient au réveil, et le contenu latent, les désirs inconscients non apparents.

Le travail du rêve est le processus de transformation du rêve latent en rêve manifeste et le travail d’analyse est le processus inverse. Le travail du rêve est celui qui explique le mieux ce qu’est l’inconscient et le matériel psychique. Suite au travail du rêve, il existe trois catégories de rêvent qui sont créées : les rêvent clairs et raisonnables où ils semblent venir du monde conscient, les rêves uniquement raisonnables, et les rêves incohérents où rien n’est précis et c’est pourquoi c’est la forme la plus fréquente. Les rêves clairs et raisonnables nous intéressent peu puisqu’ils ne frappent pas l’imagination.

Le travail du rêve consiste à faire une association entre le contenu du rêve et l’idée latente. La plus grande parti du travail du rêve est de faire des associations habiles mais qui semblent parfois très poussées. On explique le travail du rêve avec la condensation et le déplacement, qui sont les deux plus grands travails du rêve. La condensation s’explique par le fait que plusieurs pulsions, différentes représentations d’une chose, peuvent être condensées dans une seule représentation. Les idées latentes sont toujours plus nombreuses que les idées du contenu manifeste, c’est ainsi pourquoi le rêve les condense en une seule représentation. Le déplacement, pour sa part, est le déplacement des pulsions, des valeurs. Ce qui, dans le rêve, semble insignifiant peut avoir une répercussion intense dans le monde conscient et vice versa. Comme Freud a dit :«Le rêve ne pense ni ne calcule ; d'une manière générale il ne juge pas : il se contente de transformer» De plus, il existe aussi la symbolisation qui consiste à remplacer les objets, personnes et situations par d’autres éléments.

Toutes les fois que le rêve manifeste semble troublé, incompréhensible, incomplet, alors il faut penser que c’est l’intervention de la censure du rêve. À chaque fois qu’on se retrouve en présence d’un élément faible, douteux, alors que d’autres ont laissé des images nets, ainsi on doit admettre que le rêve a subi l’action de la censure. La censure, par contre, se manifeste rarement d’une façon si ouverte. Elle s’exerce plus souvent en utilisant des moyens pour diminuer la force des éléments, des moyens pour résumé ce qu’il veut dire et ainsi que des allusions à la pensée véritable. La censure est la principale cause du déplacement du rêve. Il existe deux moyens de censure couramment utilisés par la censure du rêve : la pensée réprimée, consistant à ne pas dire une pensée, et le refoulement, consistant à un processus qui vise à mettre à l’écart les pulsions qui ne peuvent être acceptées par la conscience.

En effet, un rêve est une production involontaire d'actions, de désirs qui se déplacent sous une forme qui ne dérange pas, souvent pendant le sommeil. Un rêve est une manière de vivre des actions, ou bien de revivre une action (souvent arrivée dans la journée même). Par exemple, lorsqu'on écoute un film d'horreur quand on est petit, souvent il arrive que nous fassions des cauchemars. La raison ? Un léger traumatisme au niveau du subconscient qui fait qu'on rêve au film et qu'on en fait un cauchemar. Le cœur se met à battre, les pupilles se dilatent, les glandes sudoripares excrètent davantage et souvent on se réveille suite à cela.

Le rêve est décrit souvent comme arrivant lorsque nous avons les yeux fermés et que nous dormons. Les rêves est une conception unique de notre cerveau en lien avec ce que nous vivons. Il y a même des manières d'analyser les rêves et tenter de comprendre une personne. Le rêve est une expérience sensible ne passant par les organes des sens. Dans le rêve, il y a aussi les mêmes actions que dans la vie éveillée. Il y a aussi de la rationalité (un ordre de la raison), de l'irrationalité, des couleurs, des sens, les mêmes humains. Les rêves sont donc une suite successive d'images.

Se poser la question de la nature des rêves revient à se poser la question de la nature de la conscience éveillée. Rien ne nous garanti que le rêve que nous vivons est bel et bien un rêve. Lors du réveille, il serait possible que nous nous soyons toujours en train de rêver. Ne serait-ce pas possible de rêver qu'on est en train de se réveillé dans notre lit ? Alors, la vie éveillé pourrait, lui aussi, être un rêve. Ainsi, se questionner sur la nature des rêves reste un phénomène complexe.

Bibliographie :

· Le rêve et son interprétation – Sigmund Freud :

Né en 1856 à Freiberg, Sigmund Freud est le fondateur de la psychanalyse et est considéré comme une personne influente du XXe siècle. Il décèdera le 23 septembre 1939 à Londres. Dans sa famille, il bénéficie d’une situation privilégiée. Il est l’aîné, les gens sont fiers de lui. Freud étudie dans des écoles privées. À dix-sept ans, il obtient avec mention un examen de sortie équivalent du baccalauréat. À douze ans, Freud voulait devenir ministre; adolescent, il voulait devenir avocat; à dix-sept ans, il renonce à vouloir gouverner l’homme et décide de se diriger vers la biologie. Il surnom lui est attribué : «jeune chercheur prometteur». À vingt-six ans, il n’avait aucun désir de pratiquer la médecine et se trouvait engagé dans une impasse. Freud devient un accro dangereux d’une drogue quelques années avant la publication de son premier rapport d’un style lyrique à propos de la cocaïne en 1884.

Le jeune neurologue étudie l’explication de l’hystérie et de ces profondeurs, un nouveau problème se présente à lui : l’inconscient. Pendant cinquante ans il a suivi le sentier de la lutte à la recherche de la vérité. Freud devient le père de la psychanalyse telle qu’on la connait aujourd’hui. Outre la psychanalyse, il aura une influence sur l’épistémologie, l’ethnologie, le marxisme, les sciences politiques, la philosophie, et même sur l’art. Freud a très tôt le projet de constituer une psychologie scientifique à partir de trois principes de fonctionnements psychiques. Il poursuit cet objectif jusqu’à la fin de sa vie.Freud a ainsi eu une grande influence dans son temps.

Sigmund Freud est l’auteur du livre «Le rêve et son interprétation» (1901). Dans ce texte, Freud tente de savoir ce qu’est le rêve et ce que l’inconscient a à nous montrer : 1)«On veut savoir en outre si le rêve est susceptible d’interprétation et si le contenu du rêve, comme tout autre produit psychique au quel nous serions tentés de l’assimiler, présente un « sens » ». Grâce à l’analyse que Freud fait avec sa psychanalyse, il réussit à trouver un sens à tous rêves : 2)«Le rêve était incohérent, inintelligible et dépourvu de tout élément affectif. Dans les idées que je développe à son arrière-plan on sent au contraire une affectivité intense et bien motivée; ces idées s’enchaînent avec une logique parfaite, et, dans ces associations, les images qui ont le plus d’importance se reproduisent plus fréquemment que les autres.» Avec cette analyse de rêve, ainsi qu’à l’association de plusieurs analyses du psychique, il arrive à déterminer ce qu’est un rêve dans son œuvre : 3)«Je puis dès maintenant concevoir le rêve comme un substitut de tout le contenu sentimental et intellectuel des associations d’idées auxquelles l’analyse m’a fait parvenir. Je ne sais pas encore par quel processus ces idées ont donné naissance au rêve, mais je puis affirmer déjà que c’est une erreur de ne voir dans celui-ci qu’un phénomène matériel sans importance pour la psychologie et qui n’a d’autre cause que l’activité persistance de quelques groupes de cellules pendant le sommeil.» Freud réussis toujours à trouver, dans le psychique, le lien, le rapport créant ainsi le rêve : 4)«Entre le caractère confus et incompréhensible du rêve et la résistance que l’on éprouve à en développer la pensée latente, il existe un rapport secret et nécessaire. Nous cherchons à savoir de quelle nature est ce rapport, mais auparavant, il est désirable que nous tournions notre attention vers les rêves plus simples de la première catégorie, ceux où le contenu manifeste et le contenu latent se confondent de telle sorte que le travail du rêve y semble nul.» Freud fait de plus une analyse entre le rêve de l’enfant et celui de l’adulte pour faire une comparaison : 5)«Ces différents exemples nous révèlent un second caractère du rêve enfantin; il est en relation directe avec la vie quotidienne. Les souhaits que l’on y voit réalisés, l’enfant les a formulés pendant le jour, le plus souvent la veille, avec une vivacité toute particulière; et d’autre part, jamais il ne rêve des choses qui semblent insignifiantes ou indifférentes à un esprit enfantin. Chez l’adulte aussi, on rencontre de nombreux exemples de ces rêves du type infantile mais ils sont très brefs. […] Le désir ainsi momentanément écarté, elles peuvent continuer à dormir. Ces rêves, que l’on pourrait appeler rêves de confort, ne sont pas rares, et se produisent souvent un peu avant le réveil.» De plus, Freud dans ce texte explique comment il a créé la psychanalyse avec ses interprétations de rêves : 6)«Je puis former une figure unique de traits empruntés à plusieurs; je puis voir en rêve une physionomie bien connue et lui donner le nom de quelqu’un d’autre, ou bien l’identifier complètement mais la placer dans une situation où, en réalité, c’est une autre personne qui se trouve.» Ainsi donc, dans ce texte Freud explique comment, grâce à la psychanalyse, il interprète le rêve.

Ce livre «Le rêve et son interprétation» est très pratique et utilisé afin d’écrire des analyses sur le rêve. Son texte aura servi au traitement de la problématique «Qu’est-ce que le rêve de l’être humain?» que nous sommes en train d’analyser. Ce texte de Freud aura été d’une grande utilité afin de définir ce qu’est le rêve, d’où il provient, ainsi que la psychanalyse. D’autre part, Freud décrit la manière dont les rêves fonctionnent et le travail employé par ces derniers. Il explique le phénomène de la condensation ainsi que du déplacement. De plus, il a servi à découvrir les différents types de rêves et leur provenance ainsi que les messages que l’inconscient voulant faire circuler. Freud, dans ce texte, donne sa propre définition sur le rêve, qui a été citée ci-haut.

· Introduction à la psychanalyse – Sigmund Freud :

Du même auteur que «Le rêve et son interprétation», Freud a écrit en 1921 «Introduction à la psychanalyse».

Freud explique, dans ce texte, d’où à commencer la psychanalyse et comment : 1)«On découvrit un jour que les symptômes morbides de certains nerveux ont un sens. Ce fut là le point de départ du traitement psychanalytique. Au cours de ce traitement, on constata que les malades alléguaient des rêves en guise de symptômes. On supposa alors que ces rêves devaient également avoir un sens.» Il explique, dans son texte, que le rêve est un phénomène qui ne doit pas être pris à la légère : 2)«Enfin, il n’est pas permis de dire d’une façon générale que le rêve est un phénomène sans importance. Chacun sait par sa propre expérience que la disposition psychique dans laquelle on se réveille à la suite d’un rêve peut se maintenir pendant une journée entière. Les médecins connaissent des cas où une maladie psychique a débuté par un rêve et où le malade a gardé une idée fixe ayant sa source dans ce rêve.» Le psychanalyste nous propose une redéfinition de terminologies employées pour le rêve : 3)«Je vous propose maintenant d’opérer une modification de notre terminologie, dans le seul but de donner à nos mouvements un peu plus de liberté. Au lieu de dire : caché, inaccessible, inauthentique, nous dirons désormais, pour donner la description exacte : inaccessible à la conscience du rêveur ou inconscient. Comme dans le cas d’un mot oublié ou de la tendance perturbatrice qui provoque un acte manqué, il ne s’agit là que de choses momentanément inconscientes.» De plus, Sigmund parle de se qui fait qu’un rêve est incompréhensible : 4)«Nous avons trouvé que la déformation qui nous empêche de comprendre le rêve est l’effet d’une censure exerçant son activité contre les désirs inacceptables, inconscients. Mais nous n’avons naturellement pas affirmé que la censure soit le seul facteur produisant la déformation, et l’étude plus approfondie du rêve nous permet en effet de constater que d’autres facteurs prennent part, à côté de la censure, à la production de ce phénomène.» Comme dans son texte «Le rêve et son interprétation», Freud décrit le travail du rêve : 5)«Le premier effet du travail d’élaboration d’un rêve consiste dans la condensation de ce dernier. Nous voulons dire par là que le contenu du rêve manifeste est plus petit que celui du rêve latent, qu’il représente par conséquent une sorte de traduction abrégée de celui-ci. La condensation peut parfois faire défaut, mais elle existe d’une façon générale et est souvent considérable. On n’observe jamais le contraire, c’est-à-dire qu’il n’arrive jamais que le rêve manifeste soit plus étendu que le rêve latent et ait un contenu plus riche. La condensation s’effectue par un des trois procédés suivants : 1º certains éléments latents sont tout simplement éliminés ; 2º le rêve manifeste ne reçoit que des fragments de certains ensembles du rêve latent ; 3º des éléments latents ayant des traits communs se trouvent fondus ensemble dans le rêve manifeste.»

6)«Un autre effet du travail d’élaboration consiste dans le déplacement. Celui-ci nous est heureusement déjà connu ; nous savons notamment qu’il est entièrement l’œuvre de la censure des rêves. Le déplacement s’exprime de deux manières : en premier lieu, un élément latent est remplacé, non par un de ses propres éléments constitutifs, mais par quelque chose de plus éloigné, donc par une allusion ; en deuxième lieu, l’accent psychique est transféré d’un élément important sur un autre, peu important, de sorte que le rêve reçoit un autre centre et apparaît étrange.» Finalement, Freud parle de la signification qu’un rêve peut avoir malgré l’absurdité présente : 7)«En poursuivant notre confrontation entre les idées des rêves et les rêves manifestes qui les remplacent, nous apprenons une foule de choses auxquelles nous ne nous attendions pas ; c’est ainsi que nous apprenons par exemple que l’absurdité même des rêves a sa signification particulière.»

Ce texte parle aussi de la psychanalyse mais en plus profond. Il a été aussi utile dans l’élaboration de ce travail. Comme pour l’autre texte de Freud cité ci-haut, il parle aussi du travail du rêve. Il décrit le concept de condensation et de déplacement qui a été utilisé dans ce travail-ci. De plus, ce texte parle de la censure qui n’était pas question dans le premier texte de Freud. La censure est un autre sujet discuté dans ce texte. Il explique comment la censure s’exprime dans le rêve et son travail. De plus, dans ce texte, Freud explique les symboles du rêve et leurs significations ce qui permet à la psychanalyse d’analyser les rêves.

· L’événement et l’inconscient – Jean Imbeault :

Le livre «L’événement et l’inconscient» de Jean Imbeault est une transcription de trente-six conférences prononcées dans le cadre d’un séminaire sur la première théorie freudienne sur l’origine des névroses. Ce texte semble être la poursuite du travail de Freud sur la névrose. Jean Imbeault ayant lu tous les textes de Freud et ayant fait de rigoureuse étude se voit ainsi tenter de continuer ce que Freud avait commencé en continuant ses thèses. Il critique et appuie les thèses de Freud dans ses écrits. Il parle de la pensée psychanalytique inventée par Freud et fait un double travail de reprise. Par sa réflexion, Jean Imbeault nous amène à remettre en question le monde psychique et les textes freudiens.

Jean Imbeault dans ce texte exprime l’inconscient à travers la psychanalyse :1)«L’inconscient est le psychique même et son essentielle réalité. Sa nature intime nous est aussi inconnue que la réalité du monde extérieur, et la conscience nous renseigne sur lui d’une manière aussi incomplète que notre perception sur le monde extérieur.» Jean décrit le souvenir et la mémoire afin d’exprimer comment l’inconscient fonctionne. 2) Qu’est-ce donc que le souvenir dans son sens psychanalytique? Il faut, pour répondre, revenir aux définitions de la mémoire et du souvenir telles qu’elles sont toutes deux établies dans l’Esquisse d’une psychologie scientifique. 1)La mémoire est un processus plus général que le souvenir[…] 2)La définition du souvenir sera toujours un peu moins abstraite que celle de la mémoire.» Dans ces trois citations suivantes, Jean Imbeault explique et reprend un commentaire que Freud a dit afin d’expliquer les pulsions : 3)«La notion de différence étant inhérente au concept de pulsion, il nous sera plus facile de l’illustrer en nous rapportant à un commentaire de Freud dans «Au-delà du principe de plaisir» : La pulsion refoulée ne cesse jamais de tendre vers sa satisfaction complète qui consisterait en la répétition d’une expérience de satisfaction primaire[…]la différence entre le plaisir de satisfaction exigé et celui qui est obtenu est à l’origine de ce facteur qui nous pousse…»

4)«La pulsion est le trajet entre une source et un but dont le destin est de converger sans jamais se confondre. C’est ainsi qu’elle fonde une histoire et un parcours qui se déploient entre les pôles inconciliables de la satisfaction obtenue et de la satisfaction recherchée.»

5)«Nous commenterons simplement cette définition qu’on trouve dans les Trois essais, écrit par Freud : l’objet est ce en quoi ou par quoi la pulsion peut atteindre son but. L’énoncé, à première vue, est d’allure tautologique; mais on reconnaît sa difficulté dès lors qu’on réfléchit aux caractéristiques de la pulsion : 1) La pulsion est un concept, représenté comme un trajet depuis une source jusqu’à un but qui convergent sans se confondre. 2) La pulsion participe du caractère fragmentaire de la sexualité. 3) La pulsion est un fait d’inscription.»

Dans celle-ci, Jean parle de l’objet de la pulsion : 6)«À la vérité, l’objet de la pulsion est extrêmement difficile à figurer du fait qu’il n’est justement pas compatible avec l’ordre du moi. Il n’est repérable, ne surgit, qu’en regard de la scène inconsciente. Ce n’est pas qu’il soit sans substance, mais de le dénommer dans sa substance n’illustre pas en quoi il est spécifiquement objet de la pulsion.

Dans ce livre, il est plus question de la névrose et des pulsions. Jean Imbeault reprend les écrits de Freud comme entre autre Trois essais sur la théorie de la sexualité et Les théories sexuelles infantiles. Ce texte a servi grandement plus à la réalisation de ce présent travail en expliquant comment l’inconscient fonctionne en parlant des pulsions entre autre. Il y avait plusieurs définitions sur l’inconscient qui ont été utilisées et qui ont permis une meilleure compréhension du sujet.

Définition des concepts :

Voici donc les concepts clés afin de définir et de répondre à la problématique : «Qu’est-ce que le rêve de l’être humain ?»

-Conscience :

1. Perception, connaissance plus ou moins claire que chacun peut avoir de son existence et de celle du monde extérieur.

2. Sentiment intérieur qui pousse à porter un jugement de valeur sur ses propres actes ; sens du bien et du mal.

Sens 1 : fait de percevoir ce qu'on est soi-même et ce qui se passe autour de soi.

Sens 2 : conscience morale. Propriété qu'aurait l'esprit humain de porter des jugements normatifs immédiats sur les actions (c'est bien, c'est mal). C'est en ce sens qu'on parle de la voix de la conscience.

-Inconscient :

1. Qui a perdu connaissance, évanoui.

2. Qui ne se rend pas compte de ses actes, insouciant.

Sens 1 : Ce qui échappe complètement à la conscience réfléchie même quand le sujet cherche à le saisir et à y appliquer son attention. Ne pas confondre avec subconscient.

-Subconscient : Ce qui échappe à la conscience actuelle mais est susceptible de devenir conscient si

l'esprit y applique son attention.

-Pulsions :

1. Force à la limite du psychique et de l'organique, qui pousse le sujet à accomplir une action visant à réduire une tension.

2. La pulsion est un processus dynamique consistant en une poussée qui a sa source dans une excitation corporelle localisée.

-Rêve :

Ce travail consituait à définir le rêve. Mais, pour résumer le tout, nous pouvons dire que c’est la production psychique survenant pendant le sommeil, et pouvant être partiellement mémorisée.

jeudi 24 mars 2011

Stressé ou pas ?


Qu'est-ce qui fait stresser l'être humain ? Chaque personne est différente et pourtant le stress reste pour tous un sentiment qui est semblable.


Qui n'a jamais stressé durant une présentation orale au primaire à devoir parler devant ses camarades. Qui n'a jamais stressé à se regarder dans le miroir et de devoir tirer sur une dent parce qu'elle branle et d'anticiper la douleur. Qui n'a jamais stressé parce qu'il était en train de faire un sport et que c'était dangereux. Qui n'a jamais stressé après être monté en haut d'un toit de maison ou regardé à travers la fenêtre d'un édifice en regardant en bas. Qui n'a jamais stressé lorsque la batterie de son auto est tombée en panne et qu'il fallait la recharger avec les câbles. Qui n'a jamais stressé de toucher un animal qu'il ne connaissait pas, que ce soit dans un pays étranger ou dans une forêt. Qui n'a jamais stressé de devoir passer un examen ? Qui n'a jamais stressé d'être dans une forêt la nuit et d'entendre des bruits étranges. Qui n'a jamais stressé devant une pile de travaux à faire. Qui n'a jamais stressé de ne pas être embauché dans une entreprise qui nous tient à coeur et qui pourrait nous mener loin. Qui n'a jamais stressé de recevoir quelqu'un à souper chez lui. Qui n'a jamais stressé d'être rejeté par quelqu'un. Qui n'a jamais stressé à cause d'une perte de revenue. Qui n'a jamais stressé à cause d'une dette et le manque d'argent pour quelque chose. Qui n'a jamais stressé à propos de la mort.


Qui n'a jamais stressé ? L'être humain, bien qu'intelligent, stress et stressera toujours. C'est justement parce qu'il est intelligent qu'il stress. S'il ne craignait pas la peur, les conséquences, n'y aurait-il pas de stress ? Le stress vient du fait que l'on tient à quelque chose ou qu'on sait ce qu'il va arriver ou pourrait arriver.

Si l'être humain est si différent entre eux, alors pourquoi le stress est le même pour tous ? Ressentirions-nous tous les mêmes sentiments ?


dimanche 6 février 2011

Le syndrome de la page blanche


Que faire lorsque l'inspiration ne vient pas. Que faire lorsque rien nous vient en tête. Que faire lorsque même les mots ne viennent plus?

Plus souvent qu'autrement, la meilleure façon pour contrer ce problème est d'abord de constater le problème. Bien souvent, les gens ne réalisent même pas que c'est uniquement un manque d'inspiration et croient que c'est par un manque de talent. Pourtant, la majorité des gens peuvent écrire un texte, il suffit tout d'abord de réussir à le réaliser. Une fois réalisé, la moitié du travail est fait. Cela peut sembler bête, mais lorsque tu constates le syndrome de la page blanche, c'est déjà un bon début. À ce moment, bien des choses se passent dans la tête puisqu'on est déjà en train de se demander quoi faire pour trouver de l'inspiration. Le cerveau se met déjà à produire plein d'informations et tente déjà de remédier au problème. Par la suite, il suffit de laisse l'inconscient agir. L'inconscience est une faculté que l'on néglige bien souvent. Pourtant, celle-ci est la solution à bien des choses. Le simple fait de laisser sortir quelques mots de son esprit, en les écrivant, on finit par réalisé que notre inconscient n'est pas si négligeable.

Ne vous est-il jamais arrivé de vous retrouver, au travail ou à l'école, devant une situation où l'inspiration n'était pas au rendez-vous ? C'est déjà arrivé à tout le monde un jour ou l'autre. On doit réaliser un projet et pourtant rien nous vient à l'esprit. On se met alors à ne plus y penser, à se libérer la tête, à niaiser ou bien à faire son fou, et puis soudain, durant une conversation, une idée nous vient en tête. Ne vous est-il jamais arrivé ce genre de phénomène ? Cela est purement le travail de l'inconscience. Il associe des mots à la conversation pour en faire des liens. Lorsque les idées se font rares, il suffit tout simplement d'écrire sur une page les mots nous venant à l'esprit et nous voilà reparti...

dimanche 16 janvier 2011

Remettre en question ce que nous prenons pour acquis


Pouvons-nous être certain de ce que nous prenons pour acquis ? Qu'est-ce qui différencie une journée d'une autre ? Comment peut-on savoir où est la limite du temps ? Oui, la rotation de la Terre détermine une journée puisque la Terre fait une révolution complète sur elle-même. Pourtant, pourquoi cela signifierait que c'est une journée complète, en 24h ? Récemment, on a découvert que l'horoscope actuel que nous connaissons est vieux de 3000 ans et qu'il n'est plus actuel. Un nouvel horoscope a été établit dût à la nouvel inclinaison et on décalage de la terre avec la voie céleste. Cela implique qu'un nouveau signe est instauré et que tous les signes astrologiques sont décalés de un. Pourtant, c'est établit depuis très longtemps. Alors qu'est-ce qui nous dit qu'une journée se limite réellement à 24h.

La découverte récente d'un microbe vivant avec l'arsenic est possible sans l'un des éléments fondamentaux à la vie; le phosphore. Cela démontre que la science s'est trompé à propos des 6 éléments fondamentaux à la vie: le carbone, l'hydrogène, l'azote, l'oxygène, le phosphore et le soufre. L'apparition de ce microbe vivant sans le phosphore montre qu'il est toujours possible de réaliser que ce que l'on croyait de l'acquis ne l'est plus.

Ainsi, il est possible de rester sceptique si la fin du monde que les Maya ont prédit il y a des milliers d'année reste exact. Y a-t-il eu des changements depuis leur prédiction ? Est-ce pour le mieux ou pour pire, cela reste une question sans réponse.

Il vient à se demander si beaucoup de choses que nous prenons pour acquis est peut-être basées uniquement sur des faits non fondés à ce jour. Découvrirons-nous des faits surprenant qui changeront la face du monde ?




[Suite du texte à venir]

mardi 11 janvier 2011

De retour sous peu


Bonjour à tous.
Malheureusement, le temps des fêtes a été chargé et je ne puis écrire des textes aussi souvent.

Je serai de retour en force avec de nouveaux articles sous peu.
Désolé de ce désagrément.

Gabriel

mardi 7 décembre 2010

Une vie si courte alors pourquoi perdre son temps ?


Une chose est alarmante et pourtant très peu de gens le réalise. Souvent l'on entends les gens dire qu'ils n'ont pas suffisamment de temps pour faire quelque chose, pour passer du temps avec leur famille, pour voir des amis, pour réaliser un travail. Peu de gens réalise à quel point une simple perte de temps peu causer un retard énorme.


Le transport pour aller travailler, sans parler des distances à faire pour aller magasiner ou autre, correspond en moyenne à 2h par jour aller-retour. Ce qui signifie en moyenne 500 heures (2h * 5jours par semaine * 50 semaines) sont perdues par année uniquement pour se rendre au travail. Il faut réaliser que cela correspond à 5% du temps est passé annuellement à attendre à cause du trafic.

Dormir peut sembler un bien nécessaire, mais pourtant, durant ce temps, nous ne faisons rien. En moyenne, une personne va dormir 8h par nuit, ce qui donne 2920 heures par an (8h * 365 jours) perdues à dormir. Ce temps passé à dormir correspond exactement au tiers de notre vie (2920 heures/ 8760 heures totales par année), soit 33,3% du temps est passé annuellement à dormir.

Simplement en additionnant tout cela, 39% exactement du temps est passé annuellement à ne rien faire.

De plus, chaque jour, chaque personne perd du temps en tombant dans la Lune, se déplace à pied au travail ou à la maison, attends après quelqu'un, etc. Un calcul moyen permet de se donner 3h par jour qui sont passées pour ce genre de perte. Cela donne 1090 heures (3*365) annuellement utilisées à rien d'autre que perdre son temps. Cela implique que 12,5% du temps est passé annuellement en perte de temps.

Cela implique un grand total de 4515 heures (500 heures de transport + 2920 heures à dormir + 1090 heures en perte de temps) perdues au total. Imaginez, une année contient 8760 heures (24h * 365 jours) et au grand total 4515 heures sont perdues. Cela représente 51,5% du temps est perdu annuellement.

Soit 338 625 heures ( (75 ans * 365 jours * 24h) * 51,5%) perdues dans une vie moyenne. Si l'on diminuait uniquement de 1h notre sommeil, on gagnerait 365h par année, soit 27 375 heures pourraient être gagnées durant sa vie uniquement en diminuant de 1h notre sommeil.

Imaginez tout ce que nous pourrions faire avec ce temps.




vendredi 26 novembre 2010

Stupidité ou naïveté de vouloir être gentil ?


L'être humain est un être voulant son propre bonheur et celui des autres. Pourtant, pour certains, le bonheur des autres passent avant son propre bonheur.

Lorsque la gentillesse envers autrui n'est même plus remarqué, que l'on prend pour acquis votre gentillesse et que l'on vient presque à s'en foutre, on se demande à quoi bon d'être gentil avec tous.
Lorsque la sagesse et la gentillesse se fait envoyer promener et ne se fait même pas remarquer.
Lorsque l'aide apportée à quelqu'un n'est même pas perçue.
Lorsqu'on se sent même pas apprécié.
Lorsqu'on se fait niaiser en voulant être gentil.
Lorsqu'on réalise que l'on attends pour rien pour des gens qui se foutre de toi.
Lorsque personne ne te répond quand tu attends après eux.
Lorsqu'on te répond 15 minutes plus tard montrant que tu n'es pas important pour eux alors que tu les attends depuis déjà plus de 10 minutes.
Lorsque l'on tente d'épargner quelqu'un de faire quelque chose et que cette personne s'en fou.
Lorsque tu dis que tu pars et que l'on te dis que les gens vont te suivre, mais personne ne vient.
Lorsque tu attends seul puisque tu es indépendant mais que tu attends et te fais sentir dépendant aux autres.
Lorsque ton indépendance te montre que tu devrais être dépendant pour ne pas te retrouver tout seul.
Lorsque personne ne semble s'intéresser à toi.
Lorsque ton orgueil prend un coup.
Lorsque même quand les gens semblent t'apprécier, quand ils boivent, tu réalises que tu n'es plus grand chose à leurs yeux.
Lorsque tu n'as plus vraiment d'importance lorsque quelqu'un ou quelque chose arrive.
Lorsqu'on te fait attendre mais que personne n'attendrait après toi.
Lorsque tu réalises que parfois il faut suivre son instinct et ne pas perdre son temps pour des gens puisqu'ils ne feront pas la même chose pour toi.
Lorsque c'est toi qui dit de partir mais que personne ne réagit et tu dois attendre, mais quand c'est quelqu'un d'autre qui le dit, tout le monde l'écoute et réagissent.
Lorsque t'es tanné que ton indépendance et ton leadership te mène nul part.

Lorsque des gens vont rire de toi par la suite en lisant ceci.
Lorsque les gens vont nier toutes ces faits ci-haut mais que dans le fond, une part de vérité s'y cache.
Lorsque l'on sait très bien que rien va changer et que ça sera toujours pareil.
Lorsque l'on se sent mal de réagir ainsi justement par gentillesse envers les autres par peur de les blesser.
Lorsque tu te sent naïf et stupide tout simplement.

Lorsque plus aucun sentiment d'appartenance, plus aucun point d'ancrage te rattache à ce que tu fais et lorsque tu ne sais plus à quoi s'accrocher...

C'est dans ces moments-là qu'on se demande si ça vaut vraiment la peine....

dimanche 14 novembre 2010

Soyons un miracle




Qui sommes-nous pour juger si une action est morale ou non ? Est-ce que vivre est plus moral que la mort d'une personne ? Dans plusieurs états aux États-Unis, et partout dans le monde, plusieurs personnes n'ont aucune assurance hospitalier. Des coûts faramineux se rattachent à la survie d'une personne. Où est l'action morale dans tout ceci ? Mettre un coût et décider de ceux qui survivront et ceux qui devront attendre. Qu'arrive-t-il lorsqu'une personne est grièvement malade et que sa vie tient par un seul fil ? La moralité d'une action devient une question impossible à répondre dans cette circonstance. Seule la mort d'une personne peut venir sauver la personne grièvement malade. Seule la mort d'une personne décide de la vie d'une autre. Mais où est cette équité dans la vie. Dans le cas où un parent voit son enfant s'éteindre à petit feu en attendant une greffe du coeur, quelle plus grande douleur envisageable que cela. Parfois même, il arrive que les gens ne sont même pas éligibles à la liste d'attente pour une greffe. Voir son enfant en train mourir et ne rien pouvoir faire, être totalement et entièrement à la merci du système de santé.

Lorsque l'attente d'un donneur ne peut plus se faire attendre, une question morale vient surgir dans les esprits de tous parents : S'il faut qu'un autre meurt pour que mon enfant survive, alors pourquoi je ne lui ferai pas don de ma vie ? Qu'est-ce qui devient morale comme action, s'enlever la vie ou bien sauver la vie d'une personne ? Voir son enfant mourir et devoir l'enterrer ou bien que votre enfant vous enterre. Sans aucun doute, aucun parent ne voudrait devoir enterrer son fils. Je vous laisse y penser...


Soyons celui ou celle qui donnera la vie à d'autres. Soyons le miracle que d'autres attendent.

vendredi 12 novembre 2010

Apprendre à se relever, voilà la force de l'Homme





(Musique à écouter en même temps que la lecture)


L'Homme a toujours dut confronter des obstacles et passer au travers. Pourtant, il arrive parfois des moments où la montagne semble plus haute que toutes les espérances. Devant cette montagne, tout espoir disparaît et plus rien n'est pareil. Le ciel semble noir, le gazon brun et les nuages gris. Plus rien ne va...

La joie du coeur n'y est plus et chaque heure semble infinie. La motivation disparaît, l'âme semble envahi et disparaître du corps. La simple idée de ne plus être présent dans le corps passe par la tête, on s'abandonne complètement. Humble mais réaliste, parfois il est impossible de se mettre face à la réalité et de la confronter en pleine figure. La réalité est d'un tel mal qu'il nous devient impossible de vivre dans le présent. Soit on se rappel du passé, soit on se projette dans le futur, pour nous aider à traverser ce moment. Le passé implore des souvenirs et des larmes, le futur crée un vide. Le présent pour sa part n'est impossible à vivre, la douleur est immense et inconcevable. Fuir la réalité par peur qu'elle ne se sauve. Partir, s'en aller loin, autant au sens figuratif, dans les pensées, que loin du monde.


Penser à la réalité vient comprimer les organes à l'intérieur de soi et plus aucune pensée ne traverse l'esprit, le néant total, on réalise à quel point chaque mot peut avoir un pouvoir sur quelqu'un. Les poids des mots lorsqu'on apprend quelque chose est énorme. Parfois les plus petites nouvelles peuvent frapper davantage et venir chercher les émotions à l'intérieur de soi. Un simple mot, une simple phrase peut venir faire basculer la vie d'une personne. Faire réaliser à quel point chacun réagis différemment et comment l'être humain est fragile. Une simple phrase banale peut parfois venir blesser plus qu'un coup au visage. Comme quoi, la réalité peut venir changer une personne et lui laisse une cicatrice qui, tant bien que mal, restera toujours graver en soi.

La joie est un tout; nul ne devrait vivre avec tout autre sentiment. L'être humain devrait être plus fort que cela et être capable de passer au travers. Est-ce normal pour l'être humain de craquer, ne plus avoir le contrôle sur ses émotions ? Ne devrait-il pas être capable de se distancier de ses émotions pour garder le contrôle sur soi ? Chaque personne a sa propre façon de cacher ses sentiments. Certains montreront tout simplement leurs sentiments, d'autres font rire les gens les permettant d'oublier leurs propres problèmes et à cacher leurs sentiments. Lorsque la personne qui fait toujours sourire les autres et qui est toujours enjouée devient celle pour qui rien ne va, c'est un coup dur. Un coup qui fait réaliser que toute personne finit un jour ou l'autre par craquer. Être celle qui, même triste, cache ses problèmes pour faire sourire les gens. Être la personne pour qui ses propres joies et bonheur passera après celui des autres. Craquer quand l'on est convaincu que ça nous arrivera jamais et que même les blagues ne finissent plus à cacher ses sentiments. Un coup dur à surmonter. Le quelque peu de bonheur espérer ne vient parfois jamais et c'est lorsqu'il n'est plus possible de se cacher derrière ses sentiments que l'on apprend sur soi. Croire et espérer sont des mots qui ne mènent parfois nul part.



C'est dans les moments comme ceux-ci que l'on voit la force de l'être humain à se relever.


Surmonter les obstacles

Quand les grimpeurs observèrent de loin
les premières pentes de l’Everest,
tout était obstacle.
C’est en avançant qu’ils trouvèrent des passages.

Alain, Propos du 26 novembre 1921


mercredi 10 novembre 2010

NOUVEAUTÉ - LOGO SOUS LA PROTECTION DES DROITS D'AUTEUR





Mon logo officiel est dorénavant sous la protection des droits d'auteur autre que celui de mon site web. Voici le lien direct vers sa page de ma protection:
http://www.copyrightdepot.com/cd16/00049306.htm




vendredi 29 octobre 2010

Confiance en soi, un art en soit


Qui sommes-nous pour juger les gens ? Qui pouvons-nous prétendre être pour penser avoir le droit d'être supérieur aux autres ? Si l'on agit dans cette ligne de pensée, on peut donc voir le monde d'une autre manière. Les gens jugent trop rapidement et combien de fois c'est arrivé que l'on juge une personne au premier regard puis que cette personne devient un ami pour soi. Est-ce réellement tout le monde qui juge à première vue ou bien est-ce uniquement une minorité ?
Il est évident que la majorité de la population croient que les gens jugent au premier regard sinon pourquoi auraient-ils tous peur d'être jugés ? Pourtant, pourquoi se préoccuper de ces jugements. Qui sont-ils pour juger ? Il n'est jamais arrivé qu'un groupe d'amis se jugent entre eux. Alors à quoi bon se préoccuper des autres. Il faut avoir confiance et ne pas manquer d'assurance.

La confiance en soi est probablement le défi le plus difficile à remonter. Cette dernière est un sentiment de sécurité de celui qui se fie à quelqu'un ou à quelque chose. Difficile de l'admettre, le manque de confiance en soi est un phénomène menant parfois à la tristesse. Le concept de confiance est assez large. Avoir confiance en soi est tout d'abord avoir confiance en ses atouts et à ses possibilités. C'est aussi une personne qui va réussir à faire confiance aux autres, les accepter comme ils sont et s'enrichir de se qu'ils savent. Avoir confiance en soi c'est aussi une chose remarquée par les autres et permet d'être une personne à qui l'on peut se fier. Finalement, avoir confiance en soi, c'est d'avoir confiance en l'avenir, avoir de l'ambition pour le futur. Se sentir aimé pour ce qu'on est, être encouragée et félicitée nous propulse vers l'avant. C'est parfois dès la naissance lorsqu'on entend constamment de faire attention, de ne pas essayer, qu'on n'y arrivera pas, que c'est trop difficile que l'estime en soi mange un coup.



Il y toujours moyen de regagner cette confiance et tout d'abord il faut commencer à se connaître soi-même; connaître nos qualités et nos défauts. Faire taire la voie intérieur qui nous dit "De quoi j'ai l'air" et foncer; ne pas avoir peur du ridicule. Ma philosophie est "Fais stresser les autres à la place de stresser toi-même". À quoi bon ne pas avoir confiance en soi alors que nous sommes en possession de nos moyens et que nous n'avons pas honte de la personne que nous sommes. Au pire des cas, les gens nous jugeront, nous n'avons rien à prouver à personne. L'expression : Le gazon est toujours plus vert chez le voisin explique bien ce phénomène: on trouve toujours plus de qualité chez les autres que de défauts, et l'inverse envers soi. Pourquoi manquer autant d'assurance alors qu'on peut mériter tellement mieux.


Une personne de mon entourage à qui je tiens énormément m'a fait réaliser à quel point qu'une personne peut tout avoir mais que par manque de confiance en soi, à quel point celle-ci peut se rendre malheureuse. Une fille douce, tellement simple à vivre, pleins de belles qualités, jolie, intelligente, extravertie, mais elle ne réalise pas la chance qu'elle a. Elle a tout pour avoir confiance en elle et être heureuse. Voir cette fille pleurer alors que tout ce qu'elle mérite c'est le bonheur, est vraiment frappant et malheureux. Foncer, pourquoi craindre le jugement des autres alors que c'est les autres qui devraient prendre exemple sur soi ? Si seulement en voyant ce qu'elle est réellement, elle réalisait la chance qu'elle a d'être unique comme elle est.

Croire en l'épanouissement d'une personne ne se résume pas uniquement de croire en elle, mais aussi de la supporter dans les moments difficiles.

MED

mardi 26 octobre 2010

Se perdre dans ses propres pensées


Nous nous croyons parfois seul, pourtant il y a à ce jour 6 900 689 269 personnes mercredi 27 octobre 2010 à 0 h 05 min et 28 s, qui sont près de nous. C'est lorsqu'on se met à réfléchir, lorsqu'une chose nous tracasse ou bien nous perturbe qu'on réalise à quel point on peut être seul parmi tant d'hommes. Aussi petit que l'on est, le monde est grand et notre esprit trop curieux. Parfois il arrive des moments où l'on espère quelque chose, que l'on croit en quelque chose, on se renferme sur soi et l'on espère.
Ne vous est-il jamais arrivé de regarder le ciel, la lune, ou un paysage tout autre et de tomber dans vos propres pensées ? Un moment où plus rien autour de vous n'existe, un monde où la terre sous vos pieds ne semble plus vous soutenir. Un monde qui vous appartient. Des images viennent parcourir vos pensées et une histoire se crée. Parfois des images du passés surgissent et vous tombez dans les souvenirs qui vous semblaient oubliés, parfois des images d'un avenir incertain vous semblent se dessiner et vous en rêvez. Vous percevez cette avenir comme parfais, et vous priez pour que celui-ci se dessine comme vous l'aviez imaginé. Le monde où toutes vos espérances se concrétisent, où tout semble possible. On se met à rêvasser à ces images, et on s'attache à ses espoirs. Le fil de notre imagination nous dirige vers l'idéal et nous mène vers un endroit où l'infini existe. Et un moment lorsque vous revenez à la réalité, c'est là que vous réalisé la tristesse que ce monde peut amener. On réalise que ce n'était qu'une réflexion de notre imagination et que nos espoirs ne sont en vain qu'une parcelle du monde idéal que l'on va réellement avoir. On réalise que ce que l'on désire fermement ne se réalisera probablement jamais, et pourtant, nous continuons à rêvasser à ce jour où la vie nous réservera quelque chose.


dimanche 17 octobre 2010

Connaître une personne, un long parcours


Est-ce qu'on connaît quelqu'un ou bien on croit seulement bien connaître celle-ci ? Si l'on se pose la question, cela veut donc dire que l'on ne sait pas s'il est possible de bien connaître notre entourage. Lorsque tu arrives dans un nouvel endroit, une école par exemple ou un endroit de travail, les gens semblent tous inconnus à nos yeux. Des nouveaux visages, des nouveaux styles de personne, de nouvelle classe sociale de gens, tous des éléments qui viennent piquer notre curiosité. Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander devant toutes ces personnes, qui sera vos prochaines connaissances, vos prochains amis, vos prochaines fréquentations ? Parfois, à ce moment, on se met à jaser à la personne assis près de nous, tu t'entends bien avec cette dernière et avec du recul, des semaines plus tard, tu réalises que tu ne lui parles même plus. Cela ne vous est jamais arrivé ?

Ces personnes que vous ne connaissiez pas au tout début deviennent petit à petit des gens qui s'incrustent dans votre quotidien. Vous commencez à leur jaser, à mieux les connaître mais ils vous paraissent toujours des inconnus. C'est à partir de quand que l'on réalise que ce gens ne sont plus "inconnus" mais bien "connus" pour soi ? Quand est-ce que le déclic se fait et que ces gens deviennent de l'acquis ? Il devient frappant ce moment où l'on réalise que nous sommes en train de leur compter notre vie plus personnelle, de leur raconter nos peines et nos joies ainsi que lorsque l'on a une conversation banale avec celle-ci. Des liens se tissent et peu à peu ils deviennent ce que l'on appel des connaissances.

Le moment vient où une fille frappe notre regard, où du tout début, notre regard était porté sur elle. L'on réalise réellement que nous sommes en train de lui jaser, de tisser des liens semblables aux autres, tissés avec des gens "ordinaires". On apprend à la connaître, à la connaître jusqu'aux moindres détails et on semble la connaître parfaitement. On semble l'avoir toujours connue, comme si, depuis notre enfance, nous lui avions toujours parlé. Lorsque vient le jour où tout ce que tu fais et agit faire référence à celle qui était une inconnue au tout début. Lorsque le monde tourne autour d'elle et que tout semble simple.

Parfois, connaître une personne est un parcours très long, pourtant, un jour, cette personne semble avoir toujours été dans votre vie et est loin d'être une inconnue pour vous. Ce jour-là, la beauté de la vie commence.

Dire que cette personne était un simple inconnu...

mercredi 29 septembre 2010

Pour que d'autres puissent vivre...


Que se passe-t-il lorsque la vie tient sur un fil ? Quoi de pire lorsque cela se passe directement sous nos propre yeux. L'action la plus terrible est de voir une vie en train de basculer à jamais. Faire face à la situation et se sentir totalement impuissant, ne pouvoir venir en aide à la personne est un sentiment qui ne se décrit pas. Seul ceux ayant vécus cette expérience pourront comprendre le fond de cette pensée et des sentiments qui s'y rattachent. Peu importe la gravité de la situation, la vie d'une personne étant en péril devient humainement insupportable. Être si près de la catastrophe et être épargné. La fameuse phrase "cela aurait pu m'arriver" est réellement ce qui se passe dans notre tête avec du recul. Pourquoi lui et pas moi ?

Si l'on considère l'être humain comme une être imparfait dans un monde parfait, pourquoi sa vie est-elle aussi fragile ? Serait-ce la preuve que l'être humain n'est que de passage sur Terre ? C'est lorsqu'on vit une catastrophe que l'on réalise que l'humain, peu importe ce qu'il vit et pense, reste humain. Face à une catastrophe, on n'est même plus soi-même; les conflits, les problèmes, les tourments, ne semblent même plus exister. La vie d'une personne vient de basculer et celle-ci se trouve en face de soi. Le regard de panique surplombe son visage et nul autre chose ne transparaît dans son visage outre le fait qu'il espère survivre. Lorsque cette personne se retrouve à tes côtés en train de se noyer et que tu n'es que son seul espoir, c'est à ce moment que l'on réalises que l'on a le pouvoir de décision sur la vie de quelqu'un. Cette personne, au regard creux et paniqué, te regarde et il est réellement possible de voir à travers son regard la personne réelle qu'elle est.

Quelques instants séparent le moment où l'on réalise se qu'il se passe et le moment où l'action se déroule sous nos yeux. Le pire des regards est celui d'une personne apeuré où sa vie est en danger. Grande noirceur, nulle son s'émanent de cette personne mais un regard permanent est porté en direction de soi. Nul doute, la vie de cette personne dépend de soi et il faut agir. On arrive près de cette personne et les seuls mots qui sortent de sa bouche sont "aide moi, je t'en supplies". Des mots tant difficile à entendre, des mots qui montrent à quel point cette personne s'accroche à vous pour survivre. L'on réalise à quel point de simples mots ont un poids lourd à porter. Soit c'est un fardeau à porter toute sa vie que la personne juste devant vous, à quelques doigts de distance, s'est éteinte car nous avons été impuissant, soit c'est une mémoire garder toute sa vie d'une vie sauvée. La première solution est un fardeau immense qu'aucun humain ne devrait à supporter; voir une personne devant soi s'éteindre sans avoir rien pu faire. Lorsque près de cette personne, un contact s'établit, c'est à ce moment que toute l'histoire peut être changée. Réussir à rattraper sous l'eau cette personne en train de couler et la ramener hors de l'eau, serrer si fort pour être certain de sauver la vie de cette personne et se mettre à nager sans réaliser les secondes qui s'écoulent. Perdre totalement la notion du temps, tout ce qui devient important est la survie de la personne qui se retrouve sous vos bras; c'est la seule chose qui semble être votre raison de vie. Nager le plus rapidement, remorquer cette personne pour la mettre en sécurité, donner toutes ses forces comme si plus rien n'existerait par la suite. Donner corps et âme à cette personne afin de lui donner une chance de survivre. C'est probablement le plus beau geste qu'un humain pourrait faire à un semblable. Rien de plus précieux que le regard de cette personne une fois secourue. Volontaire ou non, le regard d'une personne ayant frôlé la mort montre tant de reconnaissance, une reconnaissance infinie qui ne se trouve nul part ailleurs; aucun mot ne pourrait exprimer cette gratitude. Sauver la vie de quelqu'un est un geste qui peut sembler héroïque pour certain, mais sauver la vie de quelqu'un est uniquement un geste humain dans lequel on ne réfléchit pas; on agit tout simplement. Un regard qui reste gravé en mémoire.

Cet instant parait si long dans mon esprit mais pourtant a été si court en réalité. Comme quoi, la vie est une histoire qui peut se terminer en une fraction de seconde.

"Pour que d'autres puissent vivre"



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