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compteur live

mercredi 10 février 2010

Le présent est une chose... le passé en est une autre

L'homme a toujours vécu le moment présent tel qu'il se présentait sans jamais se poser de question relative à ce qu'il vivait. L'action que je fais actuellement est dite «présente», l'action faite hier est dite «passé» et l'action à venir est dite «future». Nous nous disons "au moment présent"; pourtant, le présent est-il considéré comme réel ? La philosophie de l'espace et du temps s'est déjà penchée et questionnée sur le sujet. Selon Kant, l'espace ni le temps sont considérés comme une substance mais bien comme un élément permettant de structurer nos actions.

La conception actuelle du présent est de réaliser une action au moment que je la pense. Le moment présent ou instant présent est un concept du Carpe Diem signifiant « Cueille le jour présent et sois le moins confiant possible en l'avenir ». L’instant présent fait référence à ce qui se situe entre le passé et l’avenir : l’instant immédiat. L’instant présent fait opposition à « vivre dans le passé » ou « s’inquiéter de l’avenir ».


Si nous vivons dans le présent une action qui devient passé (tel que défini dans une rubrique antérieur Le présent / passé / futur ) nous ne vivons, dès lors, plus dans le présent mais dans ce qui n'est plus. Ainsi, Certains philosophes, comme Hegel, doute de la possibilité de vivre réellement cet instant. Une phrase connue laisse à se questionner sur le déroulement réel des choses: «Aujourd'hui est le futur d'hier mais le passé de demain». Si nous analysons en détail cette phrase, il est vrai que présentement était l'idée d'hier et que nous sommes qu'un souvenir de demain. Il suffit de se limiter dans le temps pour complexifier un peu les choses. Limitons nous à une journée fixe de 24 heures. Durant cet espace temporel, il y est aussi question de moment présent, de passé et d'avenir. Là devient un peu plus compliqué d'analyser ce modèle. Une personne dénommé Véronique R. - pour garder l'anonymat - a donné la définition suivante afin de déterminer le présent: «Chose que l'on fait maintenant mais que nous prenons conscience plus tard; le présent est le souvenir du futur». Cette définition se révèle pas loin de la réalité. Nous ne sommes pas conscient de la répercussion de nos actes actuels envers le futur. Le présent marque notre passé qui reste dans notre avenir. Si l'on revient à la limite du temps fixée à 24 heures et que l'on se fit à cette définition, en limitant le temps il est plus facile de voir à quel point notre action présent nous semble anodin à première vue. Dans ce moment, le passé reste situé dans une échelle de temps de 24 heures. C'est de même pour les moments à venir. La question reste: qu'est-ce qui est considéré comme présent ? Limitons encore plus notre analyse en fixant un temps de une heure. L'action présente devient du passé après 1 heure et mon avenir est non loin devant (voir image ci-bas). Ainsi, avec ce fait, Le passé, le présent et le futur deviennent quasiment semblable. Le dernier exemple démontrera sans aucun doute que le présent est source de conflit. Si nous limitons le temps à 1 minute, le passé est uniquement 30 secondes derrière moi et le futur est de même en avant. Ainsi, plus l'on se rapproche dans le temps, moins le présent existe. Nous pouvons ainsi en écrire une formule mathématique définissant ce principe:

La limite du temps vers 0 peut être défini par une fonction de x puisque le temps est linéaire. Plus le temps tend vers 0, plus la valeur du présent est de 0.



Ainsi, Le moment présent est tellement limité à une fraction de seconde qu'il nous est impossible d'y vivre. Il est démontré hors de toute doute que le temps est relatif puisque tout peut se limiter à un simple moment. Ceci implique que vivre le moment présent implique aussi vivre dans son passé et son avenir. Il est donc possible que notre avenir résulte de notre passé...

mercredi 3 février 2010

L'être humain, un être complexe

L'être humain a toujours été considéré comme un être simple, et, de plus en plus, des philosophes se sont penchés sur la complexité de cet être. L'être humain a toujours été analysé sous différents angles mais jamais sous l'angle de l'inconscience interne. L'inconscient est une chose et notre intérieur en est une autre. L'inconscient lui-même a déjà été analyser dans une rubrique antérieur alors je ne l'analyserai pas en tant qu'élément unique mais comme un tout. Lorsque je parle de l'intérieur, je ne parle pas de la morale, de l'éthique, ou bien du subconscient de l'être humain mais plutôt du côté biologique de l'être.




La biologie a fait des découvertes que les philosophes n'ont jamais pris en considération. Si l'être humain est un être de penser, avons-nous déjà considéré le fait que l'être humain ne se résume pas uniquement à cela. Biologiquement, l'être humain est formé à la base d'atome formant des molécules, qui, par elles-mêmes, forment des organites qui créent des cellules. Rendu à cet étape, tout est considéré comme étant vivant. Une cellule, le tissus, l'organe, le système, et l'organisme sont tous un étape considéré comme vivant. Nous parlons toujours de l'être humain comme un tout, mais ne nous sommes pas questionné sur le fait que toutes choses vivantes ont des caractères uniques. Si l'on considère que l'être humain possède une âme, est-il possible d'en dire autant d'un organe étant caractérisé par les mêmes critères de vitalité que l'être humain en entier? Ainsi, un organe, étant considéré comme vivant, ne devrait être en aucun cas être coupé ou bien transplanté d'un humain à un autre puisqu'il est unique et vivant. Si nous prenons le poumons comme exemple, il doit être capable de répondre au 7 caractéristiques du vivant pour pouvoir être considéré ainsi. Le coeur peu faire de l'homéostasie en réglant toute perturbation extérieur venant perturber son équilibre interne. Par exemple, si un caillot vient bloquer un artère, le coeur tentera de pomper plus fort pour envoyer le sang jusqu'aux endroits appropriés. Le poumon peu par ailleurs répondre à un stimuli lorsqu'il s'arrête, il est possible de lui donner un choc électrique afin qu'il reparte. Il a d'ailleurs un métabolisme où le sang pourvu d'oxygène peuvent s'oxygéner et retourner cet oxygène vers les autres organes. De plus, le coeur a une évolution puisqu'il croit et se développe en même temps que nous gagnons de l'âge. Le coeur peut se reproduire d'une certaine façon en fabriquant de nouvelles veines, du nouveau sang et créent de nouvelles cellules lorsque ces dernières meurent. Ainsi, le coeur est en constante reproduction créant de nouveau vaisseaux complexifiant le système circulatoire. Par la suite, le coeur a une adaptation évolutive que nous pouvons étudier lorsque nous analysons le coeur d'un poisson, d'un oiseau et celui de l'homme, nous voyons une grande différence. De plus, le coeur de l'être humain a évolué à travers le temps. Et la dernière caractéristique, prouvant que le coeur est vivant, est l'organisation élevée. Il est évident que le coeur en possède une puisque le coeur est un organe constitué de cellules. Il est donc possible de se questionner sur le fait que les organes pourrait avoir un âme propre et un inconscient qui reste inconnu.

Ce principe de donner de l'oxygène aux autres organes pourrait-il être considéré comme de la bienveillance envers les autres organes. Auraient-ils des émotions les menant à penser aux bien-être des organes les entourant ? Cette pensée pourrait révolutionner le monde biologique et philosophique si cette pensée se montre véridique...


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