Site sous la protection des droits d'auteur

00046014




compteur live

lundi 6 avril 2009

Dissertation 1

Voici une dissertation que j'ai fait me méritant un maigre 65% comme note. Il manquait quelques informations, entre autre le concept du Dieu.

--------

La création de la vie a toujours été un sujet débattu. Avant même d'avoir compris la raison de notre existence, nous nous sommes questionnés au sujet de la vie. Résultons-nous des actes accomplies durant notre vie ou sommes-nous le résultats des souvenirs qu'on laisse après notre mort? Cela signifie que si c'est les actes accomplies durant notre vie qui fait ce que nous sommes et pensons, alors Marx avait raison, et si c'est les souvenirs que nous laissons, alors c'est Descartes qui avait raison.

Tout d'abord, une représentation est une image, une figure, mis devant nos yeux ou devant l'esprit de quelqu'un. Marx est en opposition avec Descartes car ils sont respectivement matérialiste empirique et idéaliste rationaliste. Ils n’ont pas la même représentation de l’être humain. Marx présente la conscience de l’homme comme étant le résultat de la vie. La conscience est une faculté qu’a l’homme de connaître sa propre réalité et de la juger. Pour Marx, cette conscience est représentée comme un édifice où la vie est la fondation et les étages, la conscience. Pour que l’édifice soit solide et bien bâti, il faut que la fondation soit bien faite. Ainsi, la conscience est bâtie grâce aux moyens de production de l’homme, grâce aux expériences vécues. Si nous prenons, par exemple, une personne se questionnant sur son existence. Comment peux-t-elle faire pour savoir qui elle est ? Si nous positionnons cette personne devant un miroir, elle va maintenant avoir une idée de sa représentation. Cela pour dire que c’est grâce à notre existence que nous créons notre propre représentation, nos propres idées. Puisque la conscience est la faculté de connaître sa propre réalité, Marx dit donc que nous sommes influencés par le monde extérieur et que durant notre vie, notre conscience change. Si nous reprenons l’exemple du miroir, la personne, ne s’ayant jamais vu dans un miroir, croyait avoir les yeux bleus puis se voit par la suite dans le miroir et a les yeux bruns, cela veut donc dire qu’elle va avoir une nouvelle représentation d’elle-même. Pourtant ses yeux n’ont pas changés de couleur entre temps. Ainsi donc, voilà pourquoi Marx dit que la conscience est le résultat de la vie et qu’elle est déterminée par nos expériences.

De son côté, Descartes présente la conscience de l’homme comme étant le déterminant de la vie. La conscience pour Descartes est un triangle inversé avec la thèse de Marx, c’est-à-dire que la vie n’est pas au sommet du triangle d’où tout découle, mais bien la conscience au sommet. Puisque Descartes est un idéaliste, ce qui existe ne provient pas de l’expérience mais plutôt par les idées. La fameuse phrase de Descartes « Je pense, donc je suis » décrit très bien son idée. Pour Descartes, si on pense à quelque chose, c’est que cette chose existe et que penser c’est exister ; alors nous avons la certitude d’exister. Ainsi, Descartes utilise le doute systématique afin de trouver la certitude. Si penser permet d’être, alors c’est le monde des idées qui détermine la vie. Ce n’est donc pas les expériences du monde sensible qui peut déterminer la conscience puisque c’est les idées qui font que le monde sensible existe. Étant un rationaliste, Descartes soutient que tout ce qui existe a sa raison d’être, et que toute connaissance certaine vient de la raison. Ainsi donc, Descartes explique la vie grâce au fait que la conscience crée le monde sensible.

Marx et Descartes sont en désaccord tout simplement puisqu’ils utilisent deux thèses et pratiquent deux doctrines différentes. L’un décrit le monde avec l’expérience et l’autre avec les idées. L’empirisme est l’opposition au rationaliste. Nous avons tous une réalité et une représentation peu importe si nous sommes empiristes ou rationalistes. Nous résultons autant des actes accomplies durant notre vie que par les souvenirs que nous laissons.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire



Haut de page


00046014


© TOUS DROITS RÉSERVÉS | Gabriel Corriveau © |